Faux raccords : pendant ce temps…
L'atelier questionne dans un premier temps la relation de l'image et du son dans le montage puis dans un deuxième temps dans l’espace de l’installation. L’installation vidéo s’articule autour d’un espace-temps virtuel, celui de l’image vidéographique, et d’un espace-temps réel, celui du dispositif plastique. La synchronisation comme la désynchronisation du son et l’image, la diffusion sur plusieurs écrans dans l’espace. En amenant le mouvement des images dans le cadre muséal, les installations vidéo associent deux régimes esthétiques longtemps antagonistes, celui de la contemplation et celui de l'immanence, propre aux arts scéniques. Le spectateur ne peut oublier ni son corps ni l'espace dans lequel il se trouve.
Phase de recherche et d’expérimentation : Ce cours est un travail d'atelier où avec des apports théoriques sous forme de projection de films et de conférence, les travaux d'artistes sont commentés de manière collective. Chaque étudiant.e apporte des références visuelles, théoriques etc. - un champ de recherche critique autour de la thématique qui ouvre des pistes de travail par étudiant pour définir par étapes son projet personnel avec un suivi sous la forme d’entretiens individuels.
Évaluation intermédiaire partagée.
o Évaluation finale
Présentation du projet dispositif de diffusion
ÉVALUATION :
50% Continue et assiduité 50% Finale
BIBLIOGRAPHIE à consulter sur le blog de l’atelier : https://eesabbrestatelier.blogspot.com/p/biblio.html
Séance 1 :
Elie During : La coexistence des temps locaux
James NARES
https://www.youtube.com/watch?v=p2kMMpkN_F0
Ellipse, 1998, Pierre Huyghe
S’attachant depuis fin des années 1990 à déconstruire les images et la
narration qu’elles sous-tendent, le travail de Pierre Huyghe, joue dans L’Ellipse
avec la grammaire du cinéma. Sur trois écrans se déroulent
consécutivement trois scènes : deux scènes extraites du film de Wim
Wenders, L'Ami américain et, au centre, une réalisation de l’artiste où le même acteur est filmé sur les mêmes lieux de tournage.
Pierre Huyghe présente ainsi une hypothèse narrative : la séquence qu’il
a conçue fonctionne comme un pont entre les deux scènes du réalisateur
allemand. Il suggère ainsi les rapports qui existent entre le temps de
la fiction et le présent de l’exposition. Cette œuvre s’ancre dans une
réflexion plus globale de l’artiste sur le passage du temps.
No Man is an Island, 2002 Jesper Just
https://youtu.be/yunI40clydU?si=tX0St5jlenMCjm7P
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