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From Satin island
Un collage obsédant de catastrophe et de beauté, sur une musique de Lights Out Asia, Johan Grimonprez, en collaboration avec le romancier d'avant-garde Tom McCarthy, basé sur un résumé de son dernier livre Satin Island.
https://vimeo.com/116642737

Double Take
« Double Take » poursuit la réflexion de Johan Grimonprez,  optant pour le point de vue d’un anthropologue,  sur les infiltrations de notre quotidien par des images médias imprégnées de nouvelles, d’informations, de publicités, d’archives, qu’il met en parallèle avec le rôle d’Hollywood, à travers les films d’Hitchcock,  dans le contexte socio-politico-culturel des années soixante (la conquête de l’espace, les Spoutniks les satellites, les relations Est-Ouest, Russie/Etats-Unis, le début de la guerre froide …)  Johan Grimonprez s’intéresse ici autant aux émissions de télévision d’Hitchcock qu’à son célèbre film « The Birds ».
« Si la période faisant suite à la 2e Guerre mondiale était caractérisée par la prospérité et la consommation, elle l’était aussi par la menace de la Guerre froide apportant peur et paranoïa dans les foyers à travers les émissions de télévision ».  Johan Grimonprez crée par un montage rapide et subtil des croisements poétiques entre les thèmes favoris d’Alfred Hitchcock (la peur, la paranoïa, la menace, le doute, la double identité …) et cette époque déjà historique.
Cette vidéo est aussi une tentative d’analyse des changements du cinéma, dans le cadre de sa relation naissante avec l’arrivée bouleversante de son double, la télévision.
Par le montage et le mixage, l’artiste croise différents niveaux de sens.  Différentes narrations se combinent et se confrontent, créant une démarche dialectique vive, à partir d’une réappropriation d’images et des sons issus d’autres sources mais aussi de son univers quotidien.
« Double Take »  ne nous dit-il pas que tout est copie d’autre chose, que les images qui nous entourent  nous influencent malgré nous, quelles ne relèvent pas nécessairement du registre ontologique de la vérité, mais que le registre du Faux nous permet probablement d’approcher celui du Vrai.
Christine van Assche  
 
I may have lost forever my umbrella

https://vimeo.com/45031190

 

 

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