Archivage/autoarchivage


hypermnésie.
Cette
hypertrophie
de
la
mémoire
s’est
encore
accentuée
depuis
l’apparition
de
l’ordinateur
(bases
de
données
fermées)
et
internet
(bases
de
données
ouvertes
et
partagées)
et
la
démocratisation
des
supports
artificiels
de
mémoire.
Cette
démocratisation,
cet
accès
à
un
auto-­‐archivage
immédiat
change
le
statut
même
de
l’archive,
et
notre
manière
d’appréhender
l’information,
l’histoire,
l’art.
Sur
trois
jours
et
demi,
ce
séminaire
tentera
de
questionner
l’auto-­‐archivage
immédiat,
c’est
à
dire
l’archive
(2)
dans
sa
capacité
à
se
reconstituer
en
permanence,
et
sur
laquelle
on
peut
interagir
à
tout
moment,
devenant
fluctuante,
variable,
instable.
De
nombreux
artistes
produisent
des
travaux
sur
ce
sujet,
et
les
théories
relatives
à
ce
mouvement
sont
en
train
d’émerger.
Parmi
les
questions
à
aborder
lors
du
séminaires
:
- nouvelles
formes
plastiques
produites
par
l’auto-­‐archivage
immédiat,
- la
publication
en
ligne
à
la
demande
et
son
utilisation
par
les
artistes
- les
supports
de
mémoire
comme
enregistrement
social
et
artistique
- «
les
récits
autorisés
»
(Jean-­‐Marc
Poinsot)
et
leurs
transformations
face
au
flux
internet
- la
mise
en
réseau
du
processus
de
création
et
ses
applications
- le
datamining
comme
oeuvre
d’art,
les
courbes
de
Hype,
&
profiling
du
langage
2
Une archive au sens classique du terme est l'ensemble des documents, quels que soient leur date, leur
lieu de conservation, leur forme et leur support, produits ou reçus par toute personne physique ou
morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l'exercice de leur activité.

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