Atelier méthodo L3 art
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Martin Arnold est né à Vienne en 1959. Il étudie l'histoire de l'art et la psychologie à l'université de Vienne. Il réalise des films depuis 1988. En 1995, il donne des cours à l'université du Wisconsin à Milwaulkee, de 1996 à 1997 au San Francisco Art Institute et 1998 à 1999 à l'Académie des Beaux-Arts de Francfort.
Atelier Méthodologique vidéo L3
art
année 2012/2013
L'image du ralenti
Méthode
Travail d'atelier : à chaque rendez-vous d'atelier l'étudiant
présente l'avancée de ses recherches ainsi que ses références
étudiées : le vendredi après-midi
Rendez-vous individuels à prendre par email, pour la construction du
projet de l'étudiant:le lundi ou le vendredi
Objectifs
Réalisation d'une installation vidéo qui comprend la réalisation
d'un film et l'élaboration d'un dispositif d'exposition.
Contenus
Le ralenti au cinéma est la différence entre la prise naturelle de
24 images/seconde et la vitesse de projection de ces images. Est-ce
une situation plus réelle ou moins naturelle? Est-ce la
falsification du réel? Le cinéma est-t-il le reflet du réel?
Inversement le montage est un raccourci dans le temps d 'une
action en cours ou réelle. Il est un artifice du récit. (ex. :Le
mystère Picasso)
L'arrêt et la reprise sont les cas limites de l'accélération et du
ralenti.
Au cinéma le temps n'a pas de valeur absolue, il est une échelle à
dimension variable : l'enregistrement automatique du réel, le
moulage ou l'empreinte de la durée, le plan fixe, le plan long, un
espace indécidable.
Les origines du cinéma
Les origines du cinéma sont le défilement d'images fixe à 24
images par seconde.
L'animation des images : Marey, Muybridge, la décomposition du
mouvement, l'histoire de la chronophotographie. Il est intéressant
de voir comment le cinéma est née aussi de recherches et inventions
d'instruments d'enregistrement et de projection (caméra et
projecteur) et la recherche scientifique (ex. : la botanique et
l'étude de la pousse des
végétaux)
Le ralenti cinématographique
Le ralenti au cinéma est ce qu'il y a de plus irréel. Il consiste à
donner par apparence le mouvement d'un mécanisme à n'importe quel
mouvement vrai. Il donne du mécanique sur du vivant à détruire
tout ce qu'un geste peu contenir de grâce et de liberté. Le ralenti
montre le flux de la réalité mais pas comme un long fleuve
tranquille mais plus comme un torrent plein de remous, de courants de
vitesse variable.
L'apparition de la vidéo et du numérique
Depuis l'apparition du numérique les régimes temporels au cinéma
se sont élasticisés .
Bullet time : le temps de la balle de revolver est une rotation
figée qui est un procédé holographique. La décomposition du
mouvement n'est pas homogène, la durée peut se diviser, se
contracter ou s'étendre. Décomposition du mouvement tout en
conservant quelque chose de ses articulations naturelles et même de
sa continuité.
Fonction du ralenti
1. Fonction emphatique : capacité à suggérer la puissance et
la vitesse d'un geste ou à magnifier la virtuosité de celui qui
l'accomplit (l'homme qui valait trois milliards, Steve
Austin : acteur)
Les choses se déplacent très vite ne peuvent être perçue qu'à
la condition d'être ralenties. Les choses que l'on voit se déplacer
à une allure inhabituellement lente se déplacent en réalité à
très grande vitesse.
Un homme qui court au ralenti est un cyborg lancé à pleine vitesse
(la bande son métallique participe à l'effet)
Analytique : usage technique ou expressif du ralenti sportif. Il
peut être dramatique ou expressif dans une scène grave et
solennelle.
(Les sept samouraïs, Akira Kurosawa).
Le samouraï est puni deux fois de suite pour son audace et sa
grossièreté : une fois avec les bâtons et une fois avec de
véritables sabres.
2.Fonction lyrique et onirique : amplification et hyperbole :
Le corps suspendu dans sa chute, ravi à lui même, image flottante
d'un rêve avec une rupture des sensations motrice entre image action
et image temps, entre image perception et image affection. Par
exemple la fin du film Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni,
comme des ondes de colère, une pure situation optique et sonore.
Techniquement
Bullet time : capture du mouvement en « rotation
figée » avec un ralenti technique de morphing qui est une
interpolation ou interposition d'images ou alors un ultra ralenti de
1000 à 2000 images secondes.
Par exemple le plug in de Final Cut Pro : Twixtor
Pour moins geler l'image que pour immobiliser le sujet.
A contrario du ralenti classique qui augmente la vitesse
d'enregistrement pour diminuer la vitesse de projection.
Exemple d'ultra ralenti
la caméra Phantom Flex : 2800 images
secondes.
http://next.liberation.fr/cinema/01012320869-le-ralenti-qui-tue
http://next.liberation.fr/cinema/01012320869-le-ralenti-qui-tue
Pistes de travail
Enregistrement à vitesse normale, scan du plan patron numérique
plusieurs appareils photos virtuels selon différents angles de vue
et l'on fait une reconstitution du mouvement par l'ordinateur pour
obtenir une souplesse dans le montage final : zoom, travelling,
panoramiques, accélérations ralentissements. Cette technique est
lourde en calcul, on effectue donc un enregistrement sur fond vert
pour incruster les décors par la suite.
On peut dire que l'on obtient une image totale qui est à la
fois le point de vue du personnage et qui est aussi descriptive de ce
qu'elle montre et pour l'image analytique ou subjective (vision du
personnage) et image symbolique (intention expressive de l'auteur)
Vol d'une balle = ralenti classique
Le personnage semble gelé et la caméra tourne autour à grand
vitesse.
On n'a plus besoin d'utiliser le champ/contrechamp ou regardé
regardant mais celui de la caméra virtuelle on a donc un ralenti au
second degré image au ralenti/ image d'un ralenti.
Tarkovski, Kubrick
Interpolation l'art de l'interstice ralenti ontologique et ralenti
constructiviste
Nature de l'évaluation
deux évaluations :
semaine 8 : évaluation intermédiaire des phases de la
recherche et du travail vidéo
Semaine 14 le 10 janvier 2013 sur une journée dans la galerie
de l'école : évaluation du dispositif et des installations.
Bibliographie
Hill Paul, Edward Muybridge, Paris, Païdon , 2011
Epstein Jean, Ecrits sur le cinéma I et II, Paris,
Seghers,1974
Badiou Alain, Matrix machine philosophique, Ellipses
Marketting, Hors collection, 2003
Arrêt sur image, fragmentation du temps. Aux sources de la
culture visuelle moderne / Stop-motion
Lausanne, Payot, 2002
Mitry Jean, Esthétique
et psychologie du cinéma I et II,
Editions universitaires, Paris 1963
Rancière Jacques la
fable cinématographique,
Librairie du XXIe siècle, Seuil, 2001
Filmographie
Les origines du cinéma scientifique, Tosi Virglio, 2005,
Etude : 791 TOS - d DVD
Matrix reloaded, Wachowski Andy, 2003, Neptune : V
WAC - a DVD
Gerry, Gus Van Sant, 2008, Neptune : V VAN - a
DVD
Chungking Express, Wong Kar-Waï, 1994, Neptune : Cote :
V WON - a DVD
Fallen Angels, 1995, Wong Kar-waï, Quatres Moulins, 791.437
WON - a VHS
In the Mood for Love, 2000, Wong Kar-Waï, Neptune :V
WON - a DVD
2046, 2004, Wong Kar-Waï, Neptune, V WON - a DVD
Zabriskie Point, Michelangelo Antonioni, 1970 Neptune : V
ANT - a DVD
Le mystère Picasso, Henri Georges Clouzot, 1955 Ecole :
709.2 PIC - d DVD
La chute de la maison Usher,
Jean Epstein, 1928
Oeuvres étudiées
24 Hour Psycho (1993),
Douglas Gordon
Film utilisé : Psychose (Psycho, 1960) de Alfred Hitchcock
Cette installation, consiste en la projection au ralenti, de manière que la durée originale du film (109 minutes) s'étend sur toute une journée. Ce processus assez simple, produit cependant un mécanisme complexe au niveau de la mémoire du spectateur. Selon Douglas Gordon, "il est tiré vers le passé mais aussi vers le futur lorsqu'il réalise que l'histoire, qu'il connait déjà, ne semble jamais se dérouler assez rapidement. Entre les deux, se trouve aussi un présent qui évolue tout doucement et se dissout, tout en restant hors du temps".
Il y a un jeu narratif qui se déroule pendant la projection -peu de personnes regardent l'œuvre dans sa totalité- relatif au fragment fortuitement regardé. Notamment, l'utilisation d'un film très connu produit ce type de processus, qui ne fonctionne pas avec un film inconnu. La narration n'est pas dans l'installation même, mais dans l'esprit du spectateur.
Film utilisé : Psychose (Psycho, 1960) de Alfred Hitchcock
Cette installation, consiste en la projection au ralenti, de manière que la durée originale du film (109 minutes) s'étend sur toute une journée. Ce processus assez simple, produit cependant un mécanisme complexe au niveau de la mémoire du spectateur. Selon Douglas Gordon, "il est tiré vers le passé mais aussi vers le futur lorsqu'il réalise que l'histoire, qu'il connait déjà, ne semble jamais se dérouler assez rapidement. Entre les deux, se trouve aussi un présent qui évolue tout doucement et se dissout, tout en restant hors du temps".
Il y a un jeu narratif qui se déroule pendant la projection -peu de personnes regardent l'œuvre dans sa totalité- relatif au fragment fortuitement regardé. Notamment, l'utilisation d'un film très connu produit ce type de processus, qui ne fonctionne pas avec un film inconnu. La narration n'est pas dans l'installation même, mais dans l'esprit du spectateur.
5 Year Drive-By (1995),
Douglas Gordon
Film utilisé : La Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) de John Ford
L'opération appliquée à Psychose est mené à son extrême. La durée du film original est de 113 minutes, mais le récit raconte une histoire de cinq ans. "L'image ne changerait que toutes les quinze minutes, de façon à ne montrer qu'une seule seconde du film par jour de projection."
La relation entre temps réel, temps de durée du film et temps interne à l'histoire se confond ainsi en un seul temps. La projection la plus longue de cette œuvre s'est prolongée sur 47 jours dans un désert des États-Unis, montrant qu'une petite partie du projet envisagé par l'artiste.
D'autres projets existent qui travaillent avec l'idée extrême du temps et de la perception, comme la projection sur 639 ans de l'œuvre de John Cage As Slowly as Possible, qui a commencé en 2001, ou le String Quartet Nº 2 de Morton Feldman, qui a une durée de presque six heures sans interruption, avec des nuances des plus faibles entrez les images, présentant un véritable défi à la perception.
Film utilisé : La Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) de John Ford
L'opération appliquée à Psychose est mené à son extrême. La durée du film original est de 113 minutes, mais le récit raconte une histoire de cinq ans. "L'image ne changerait que toutes les quinze minutes, de façon à ne montrer qu'une seule seconde du film par jour de projection."
La relation entre temps réel, temps de durée du film et temps interne à l'histoire se confond ainsi en un seul temps. La projection la plus longue de cette œuvre s'est prolongée sur 47 jours dans un désert des États-Unis, montrant qu'une petite partie du projet envisagé par l'artiste.
D'autres projets existent qui travaillent avec l'idée extrême du temps et de la perception, comme la projection sur 639 ans de l'œuvre de John Cage As Slowly as Possible, qui a commencé en 2001, ou le String Quartet Nº 2 de Morton Feldman, qui a une durée de presque six heures sans interruption, avec des nuances des plus faibles entrez les images, présentant un véritable défi à la perception.
The Confessions of a Justified
Sinner (1995), Douglas Gordon
Film utilisé : Docteur Jekyll et Mr. Hyde (Dr. Jekyll and Mr. Hyde, 1931) de Rouben Mamoulian
Deux écrans mis de biais, l'un avec un angle positif et l'autre avec un angle négatif, montrent trois extraits du film, dans lesquels le Dr. Jekyll se transforme en Mr. Hyde, projetés au ralenti. Il y a ici, bien évidemment, d'après le roman de Stevenson, l'opposition entre le bien et le mal ; en plus, il utilise pour le titre un autre roman écossais du XIXe siècle, sur le même sujet. Il est intéressant de voir comment l'artiste a utilisé ce film et en a extrait la partie la plus symptomatique, la partie dont on parle depuis les années trente, très emblématique et représentative des effets spéciaux utilisés à l'époque.
Film utilisé : Docteur Jekyll et Mr. Hyde (Dr. Jekyll and Mr. Hyde, 1931) de Rouben Mamoulian
Deux écrans mis de biais, l'un avec un angle positif et l'autre avec un angle négatif, montrent trois extraits du film, dans lesquels le Dr. Jekyll se transforme en Mr. Hyde, projetés au ralenti. Il y a ici, bien évidemment, d'après le roman de Stevenson, l'opposition entre le bien et le mal ; en plus, il utilise pour le titre un autre roman écossais du XIXe siècle, sur le même sujet. Il est intéressant de voir comment l'artiste a utilisé ce film et en a extrait la partie la plus symptomatique, la partie dont on parle depuis les années trente, très emblématique et représentative des effets spéciaux utilisés à l'époque.
Passage à l'acte, (1993)
Martin Arnold 16mm, noir et blanc, 12 min
Réalisé en 1998
à base d'images de films hollywoodiens des années 40.
Martin Arnold suspend le sens et le mouvement des images grâce à un ultra-découpage et une répétition sérielle. Martin Arnold travaille image par image avec une tireuse optique qu'il a lui-même développée. Une pratique artisanale qui se rapproche fortement de l'échantillonnage (sampling) utilisé dans le mouvement techno.
Martin ArnoldMartin Arnold suspend le sens et le mouvement des images grâce à un ultra-découpage et une répétition sérielle. Martin Arnold travaille image par image avec une tireuse optique qu'il a lui-même développée. Une pratique artisanale qui se rapproche fortement de l'échantillonnage (sampling) utilisé dans le mouvement techno.
Martin Arnold est né à Vienne en 1959. Il étudie l'histoire de l'art et la psychologie à l'université de Vienne. Il réalise des films depuis 1988. En 1995, il donne des cours à l'université du Wisconsin à Milwaulkee, de 1996 à 1997 au San Francisco Art Institute et 1998 à 1999 à l'Académie des Beaux-Arts de Francfort.
" Je
travaille avec des scènes de longs métrages du cinéma populaire.
Alors, pour mon travail, l'image elle-même est très importante :
elle montre non pas seulement certains endroits, acteurs et actions,
mais aussi les rêves, les espoirs et les tabous de l'époque et de
la société qui l'ont créée. "
" Le cinéma d'Hollywood est un cinéma de l'exclusion, de la réduction et du refus : un cinéma répressif. Il y toujours quelque chose derrière ce qui est représenté, qui n'est pas montré. C'est exactement cela qu'il est intéressant de prendre en considération "
" Le cinéma d'Hollywood est un cinéma de l'exclusion, de la réduction et du refus : un cinéma répressif. Il y toujours quelque chose derrière ce qui est représenté, qui n'est pas montré. C'est exactement cela qu'il est intéressant de prendre en considération "
Making-up 1, 2 + 3 (1999),
Fiona Rukschcio
The Quintet of the Astonished
(2000), Bill Viola
https://vimeo.com/20073780
Le vidéaste new-yorkais aura réalisé une quinzaine de films muets, consacrés à l'exploration de l'expression de joie, du chagrin, de souffrance, de peur ou de colère dont il rend compte au ralenti, certains inspirés par de grandes oeuvres de la peinture classique.
"Je m'intéresse à ce que les vieux maîtres n'ont pas peint, aux étapes intermédiaires", expliquera l'artiste.
Pour chacun de ses tableaux, Bill Viola invite le visiteur à suivre le parcours physique de l'émotion, entend permettre à ce body language ou langage du corps de libérer tout son sens, de s'exprimer en offrande.
L'artiste présentera une fresque intitulée The greeting inspirée de La Salutation du peintre italien du XVIe siècle par Jacopo Pontormo. Scène de rue, d'un autre âge. Deux femmes vêtues de tuniques, portant de sandales, sont rejointes par une troisième de semblable allure. Elle est enceinte. L'arrivée de cette nouvelle venue suscite une série de réactions en chaîne. Leurs propos inaudibles obligent, pour en deviner la teneur, à s'attarder sur la gestuelle et la multiplicité des attitudes, l'expression des visages, les regards échangés, le mouvement des mains et la disposition des corps dans l'espace.
Dans son Quintet of the Astonished, inspiré de l'oeuvre du néerlandais Jérôme Bosch (XVe siècle), Bill Viola met ainsi en scène quatre hommes et une femme dont les regards ne se croisent à aucun moment. Différentes émotions pour chacun se succèdent, s'apparentent au chagrin pour certains, à la compassion, la tristesse, l'angoisse ou la sérénité pour d'autres. Les mots sont inutiles pour qui sait observer, lire l'expression véritable qui jaillit subtilement de l'épiderme, quand le corps fait si belle part au sens, parvient à démontrer le vidéaste. "C'est bien là être seul, c'est là, c'est là, que se trouve la solitude", selon les mots de Lord Byron.
Le vidéaste new-yorkais aura réalisé une quinzaine de films muets, consacrés à l'exploration de l'expression de joie, du chagrin, de souffrance, de peur ou de colère dont il rend compte au ralenti, certains inspirés par de grandes oeuvres de la peinture classique.
"Je m'intéresse à ce que les vieux maîtres n'ont pas peint, aux étapes intermédiaires", expliquera l'artiste.
Pour chacun de ses tableaux, Bill Viola invite le visiteur à suivre le parcours physique de l'émotion, entend permettre à ce body language ou langage du corps de libérer tout son sens, de s'exprimer en offrande.
L'artiste présentera une fresque intitulée The greeting inspirée de La Salutation du peintre italien du XVIe siècle par Jacopo Pontormo. Scène de rue, d'un autre âge. Deux femmes vêtues de tuniques, portant de sandales, sont rejointes par une troisième de semblable allure. Elle est enceinte. L'arrivée de cette nouvelle venue suscite une série de réactions en chaîne. Leurs propos inaudibles obligent, pour en deviner la teneur, à s'attarder sur la gestuelle et la multiplicité des attitudes, l'expression des visages, les regards échangés, le mouvement des mains et la disposition des corps dans l'espace.
Dans son Quintet of the Astonished, inspiré de l'oeuvre du néerlandais Jérôme Bosch (XVe siècle), Bill Viola met ainsi en scène quatre hommes et une femme dont les regards ne se croisent à aucun moment. Différentes émotions pour chacun se succèdent, s'apparentent au chagrin pour certains, à la compassion, la tristesse, l'angoisse ou la sérénité pour d'autres. Les mots sont inutiles pour qui sait observer, lire l'expression véritable qui jaillit subtilement de l'épiderme, quand le corps fait si belle part au sens, parvient à démontrer le vidéaste. "C'est bien là être seul, c'est là, c'est là, que se trouve la solitude", selon les mots de Lord Byron.
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