Atelier vidéo L1 deuxème semestre


Atelier vidéo L1 deuxième semestre année 2010/2011

Diffusion du film
Blow-up 1966 de Michelangelo Antonioni

Blow-up est le récit d'une perte de contrôle et d'un apprentissage qui questionne la position de l'artiste face à la réalité. Thomas (le photographe) ne cesse de se tromper au cours du film et, en cela, accomplit bien un parcours initiatique (Selon le mythe de la caverne de Platon, l'erreur est nécessaire à la connaissance : au départ, on ne voit que les ombres, la connaissance c'est le mouvement de détournement, lorsque l'on se retourne pour voir l'objet réel).
Antonioni met en scène un dispositif où un seul regard ne peut suffire à prouver quoi que ce soit. C'est en confrontant les différents regards mis en jeu dans le récit que le spectateur peut lire la réalité qui ne se dérobe pas mais ne s'offre pas non plus immédiatement et sans déchiffrement.
Les relations entre le vécu et l'imaginaire sont le point central qui permettra peut-être à Thomas de devenir artiste. Mais d'une certaine manière le spectateur est aussi amener à un parcours semblable qui l'oblige à prendre son temps, à vérifier et à interpréter. Dans le film l'appareil photo permet de découvrir la réalité si le temps intervient. Dans ce monde glacé, l'objectif de l'appareil photo fait basculer la frontière entre réalité et illusion. Ce dispositif, une image que le photographe n'a pas vue et que seule la technique peut restituer.

Atelier
En vous servant d'une caméra vidéo vous enregistrez un morceau de votre vécu. Après avoir visionné, peut-être plusieurs fois cette captation, vous isolez une où plusieurs séquences dans les quelles vous apparaît les preuves d'un fait, d'une histoire, d'une réalité ... non observés à la prise de vue, découverts lors du visionnement de vos rushs. Vous réalisez un montage court avec ces séquences où vous questionnerez, vécu et imaginaire en associant le point de vue de la caméra et celui du spectateur.

Diffusion
Les vidéos réalisées lors ce cet atelier seront diffusées à la MJC de l'Harteloire à Brest en avril.
Les projets peuvent prendre la forme d'une diffusion classique ou sous forme d'installation vidéo qui remettent en jeux la place du regardeur/spectateur.

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