THE NAKED CITY
ATELIER INTENSIF L2 (1ere partie)
du 25 au 27 janvier en atelier vidéo
TITRE : THE NAKED CITY*
* titre de la carte The Naked City, élaborée par Guy Debord en 1957
en savoir plus
OBJECTIF : Réalisation un objet vidéo (par groupe) sur support DVD à diffuser sur un écran en vue d'acquérir une méthode de travail liée à la construction d'un projet vidéo et à l'élaboration d'un regard critique sur des œuvres vidéos ou filmiques choisi par chaque groupe en fonction de son projet.
CONTENU : Les travaux du tramway à Brest met la ville en chantier au quotidien. Ils imposent des changements dans les habitudes de circulation et proposent de nouveaux circuits dans la ville. Le dessin final du tramway définit aussi les axes majeurs des déplacements des citadins. C'est l'occasion de mettre"la ville à nue" et de questionner LA VILLE aujourd'hui et de s'exercer à de nouvelles représentation vidéographiques.
A l'aide d'une lecture du mouvement de l'Internationale Situastioniste formellement créé en juillet 1957 à la conférence de Cosio d’Arroscia. Ce mouvement est né d’un ensemble international de mouvements contestataires des années 1950, dont, entre autres, le Lettrisme de Isidore Isou, que Guy Debord transforma en "Internationale lettriste".
L'I S "définit une activité qui entend faire les situations, non les reconnaître, comme valeur explicative ou autre. Ceci à tous les niveaux de la pratique sociale, de l’histoire individuelle. Nous remplaçons la passivité existentielle par la construction des moments de la vie, le doute par l’affirmation ludique".
"Entre les divers procédés situationnistes, la dérive se définit comme une technique du passage hâtif à travers des ambiances variées. Le concept de dérive est indissolublement lié à la reconnaissance d’effets de nature psychogéographique*, et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif, ce qui l’oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade."
*A la pratique de la dérive comme expérience vécue s’ajoute, en effet, une phase d’analyse visant à repérer les articulations psychogéographiques de la ville, c’est-à-dire « les effets précis du milieu géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus ».
En savoir plus
MÉTHODE : La dérive, dans son unité, comprend à la fois ce laisser-aller et sa contradiction nécessaire : la domination des variations psychogéographiques par la connaissance et le calcul de leurs possibilités.
"Le hasard joue dans la dérive un rôle d’autant plus important que l’observation psychogéographique est encore peu assurée. Mais l’action du hasard est naturellement conservatrice et tend, dans un nouveau cadre, à tout ramener à l’alternance d’un nombre limité de variantes et à l’habitude"
Il est donc nécessaire de travailler à des "protocoles de dérive" qui prennent en compte :
- le terrain, "Un quartier urbain n’est pas déterminé seulement par les facteurs géographiques et économiques mais par la représentation que ses habitants et ceux des autres quartiers en ont".
- la durée, "La durée moyenne d’une dérive est la journée, considérée comme l’intervalle de temps compris entre deux périodes de sommeil. Les points de départ et d’arrivée, dans le temps, par rapport à la journée solaire, sont indifférents, mais il faut noter cependant que les dernières heures de la nuit sont généralement impropres à la dérive."
- Le champ spatial, "Le champ spatial de la dérive est plus ou moins précis ou vague selon que cette activité vise plutôt à l’étude d’un terrain ou à des résultats affectifs déroutants......
Son étendue minimum peut être bornée à une petite unité d’ambiance : un seul quartier, ou même un seul îlot s’il vaut la peine ( à l’extrême limite la dérive statique d’une journée sans sortir de la gare Lazare)." Il s'effectue donc à l'aide de cartes géographiques, statistiques etc...
Création d'une forme vidéographiée qui rend compte de l'expérience : documentaire, fiction, la performance filmée, film expérimental....
Les artistes Michel Dector et Michel Dupuis effectuent des visites performances dans la ville.
http://www.vimeo.com/4808483
www.dector-dupuy.com
Le travail photographique et cartographique du groupe d'architecte romain : STALKER
Leur site
Le déplacement un outil artistique spéculatif de Thierry Davila
Le travail de marche de Francis Alys
Something making something leads to nothing
Les chaussures magnétiques
Les cartes de Christian Nold
Christian Nold
Biomapping
Mal au pixel
Expérience d'écriture au 104 à Paris
Le travail de Janett Cardiff
Walks : Telephon Call
PROGRAMME :
Lundi 25 janvier
9H/10H Présentation de l'atelier
10H30/13H Béatrice Simonot présidente de la commission d'experts artistiques, vient nous présenter son projet pour la commande publique lié à la construction du tramway à Brest.
14H/18H Dérive urbaine : prise de notes, dessin, photos, vidéos, récolte....
Mardi 26 janvier
Mise en forme des notes de la dérive : texte, dessins, cartes et conception du projet vidéo
Recherches théorique lié aux projets: médiathèque et intenet
Débuts de tournage
Mercredi 27 janvier
Débuts de tournage
ATELIER INTENSIF L2 (2ème partie)
du 22 au 24 février en atelier vidéo
Lundi 22 février
9H/13H Mise au point des projets finals
14H/18H Montage
Mardi 23 février
Montage
Mercredi 24 février
9H/13H exportation des projets sur support DVD
14H/18H Projection des projets en amphi
A LIRE et A VOIR :
A la médiathèque :
"Mémoires" de Guy Debord, 701 DEB
"La société du spectacle" de Guy Debord, 306 DEB
"The Naked City" Archilab 2004 Orléans, usuel architecture
"Éloge du cinéma expérimental" de Dominique Noguez, 791.436 NOG
Sur Internet :
"Le Questionnaire de L'IS"
"Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes"
"La société du spectacle" un film de Guy Debord
"Introduction à une critique de la géographie urbaine" de Guy Debord
"Théorie de la dérive" de Guy Debord
ARCHILAB 2004
"Carnets de « dérives » : quelques observations sur trois cas d’exploration urbaine" de Jean-Marie Dufresne et Luc Lévesque
"La ville dans les films de Guy Debord" de Véronique Fabbri
"The Naked City" 1948 un film de Jules Dassin
du 25 au 27 janvier en atelier vidéo
TITRE : THE NAKED CITY*
* titre de la carte The Naked City, élaborée par Guy Debord en 1957
en savoir plus
OBJECTIF : Réalisation un objet vidéo (par groupe) sur support DVD à diffuser sur un écran en vue d'acquérir une méthode de travail liée à la construction d'un projet vidéo et à l'élaboration d'un regard critique sur des œuvres vidéos ou filmiques choisi par chaque groupe en fonction de son projet.
CONTENU : Les travaux du tramway à Brest met la ville en chantier au quotidien. Ils imposent des changements dans les habitudes de circulation et proposent de nouveaux circuits dans la ville. Le dessin final du tramway définit aussi les axes majeurs des déplacements des citadins. C'est l'occasion de mettre"la ville à nue" et de questionner LA VILLE aujourd'hui et de s'exercer à de nouvelles représentation vidéographiques.
A l'aide d'une lecture du mouvement de l'Internationale Situastioniste formellement créé en juillet 1957 à la conférence de Cosio d’Arroscia. Ce mouvement est né d’un ensemble international de mouvements contestataires des années 1950, dont, entre autres, le Lettrisme de Isidore Isou, que Guy Debord transforma en "Internationale lettriste".
L'I S "définit une activité qui entend faire les situations, non les reconnaître, comme valeur explicative ou autre. Ceci à tous les niveaux de la pratique sociale, de l’histoire individuelle. Nous remplaçons la passivité existentielle par la construction des moments de la vie, le doute par l’affirmation ludique".
"Entre les divers procédés situationnistes, la dérive se définit comme une technique du passage hâtif à travers des ambiances variées. Le concept de dérive est indissolublement lié à la reconnaissance d’effets de nature psychogéographique*, et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif, ce qui l’oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade."
*A la pratique de la dérive comme expérience vécue s’ajoute, en effet, une phase d’analyse visant à repérer les articulations psychogéographiques de la ville, c’est-à-dire « les effets précis du milieu géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus ».
En savoir plus
MÉTHODE : La dérive, dans son unité, comprend à la fois ce laisser-aller et sa contradiction nécessaire : la domination des variations psychogéographiques par la connaissance et le calcul de leurs possibilités.
"Le hasard joue dans la dérive un rôle d’autant plus important que l’observation psychogéographique est encore peu assurée. Mais l’action du hasard est naturellement conservatrice et tend, dans un nouveau cadre, à tout ramener à l’alternance d’un nombre limité de variantes et à l’habitude"
Il est donc nécessaire de travailler à des "protocoles de dérive" qui prennent en compte :
- le terrain, "Un quartier urbain n’est pas déterminé seulement par les facteurs géographiques et économiques mais par la représentation que ses habitants et ceux des autres quartiers en ont".
- la durée, "La durée moyenne d’une dérive est la journée, considérée comme l’intervalle de temps compris entre deux périodes de sommeil. Les points de départ et d’arrivée, dans le temps, par rapport à la journée solaire, sont indifférents, mais il faut noter cependant que les dernières heures de la nuit sont généralement impropres à la dérive."
- Le champ spatial, "Le champ spatial de la dérive est plus ou moins précis ou vague selon que cette activité vise plutôt à l’étude d’un terrain ou à des résultats affectifs déroutants......
Son étendue minimum peut être bornée à une petite unité d’ambiance : un seul quartier, ou même un seul îlot s’il vaut la peine ( à l’extrême limite la dérive statique d’une journée sans sortir de la gare Lazare)." Il s'effectue donc à l'aide de cartes géographiques, statistiques etc...
Création d'une forme vidéographiée qui rend compte de l'expérience : documentaire, fiction, la performance filmée, film expérimental....
Les artistes Michel Dector et Michel Dupuis effectuent des visites performances dans la ville.
http://www.vimeo.com/4808483
www.dector-dupuy.com
Le travail photographique et cartographique du groupe d'architecte romain : STALKER
Leur site
Le déplacement un outil artistique spéculatif de Thierry Davila
Le travail de marche de Francis Alys
Something making something leads to nothing
Les chaussures magnétiques
Les cartes de Christian Nold
Christian Nold
Biomapping
Mal au pixel
Expérience d'écriture au 104 à Paris
Le travail de Janett Cardiff
Walks : Telephon Call
PROGRAMME :
Lundi 25 janvier
9H/10H Présentation de l'atelier
10H30/13H Béatrice Simonot présidente de la commission d'experts artistiques, vient nous présenter son projet pour la commande publique lié à la construction du tramway à Brest.
14H/18H Dérive urbaine : prise de notes, dessin, photos, vidéos, récolte....
Mardi 26 janvier
Mise en forme des notes de la dérive : texte, dessins, cartes et conception du projet vidéo
Recherches théorique lié aux projets: médiathèque et intenet
Débuts de tournage
Mercredi 27 janvier
Débuts de tournage
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Lundi 25/01/10 | Tous les groupes | Révision technique | Dérive | Dérive |
Mardi 26/01/10 | Projet Atelier Groupe1 | Projet Atelier Goupe2 | Tournage Groupe 2 | Tournage Groupe 1 |
Mercredi 27/01/10 | Tournage Goupe2 | Tournage Groupe2 | Tournage Groupe 1 | Tournage Groupe 1 |
ATELIER INTENSIF L2 (2ème partie)
du 22 au 24 février en atelier vidéo
Lundi 22 février
9H/13H Mise au point des projets finals
14H/18H Montage
Mardi 23 février
Montage
Mercredi 24 février
9H/13H exportation des projets sur support DVD
14H/18H Projection des projets en amphi
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Lundi 22/02/10 | Tous les groupes Présentation des recherches: atelier Groupe 1 | Tous les groupes Présentation des recherches : atelier Groupe 2 | Montage Groupe2 | Tournage Groupe 2 |
Tournage Groupe 1 | Montage Groupe 1 | |||
Mardi 23/02/10 | Finalisation Groupe1 | Finalisation Goupe1 | Finalisation Groupe 2 | Finalisation Groupe 2 |
Mercredi 24//02/10 | Finalisation Groupe 2 | Finalisation Groupe1 | Présentation Amphi | Présentation Amphi |
A LIRE et A VOIR :
A la médiathèque :
"Mémoires" de Guy Debord, 701 DEB
"La société du spectacle" de Guy Debord, 306 DEB
"The Naked City" Archilab 2004 Orléans, usuel architecture
"Éloge du cinéma expérimental" de Dominique Noguez, 791.436 NOG
Sur Internet :
"Le Questionnaire de L'IS"
"Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes"
"La société du spectacle" un film de Guy Debord
"Introduction à une critique de la géographie urbaine" de Guy Debord
"Théorie de la dérive" de Guy Debord
ARCHILAB 2004
"Carnets de « dérives » : quelques observations sur trois cas d’exploration urbaine" de Jean-Marie Dufresne et Luc Lévesque
"La ville dans les films de Guy Debord" de Véronique Fabbri
"The Naked City" 1948 un film de Jules Dassin
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