Atelier méthodologique L3 art 2011/2012

Synchronisation -silence et doublage


Objectif
L'étudiant acquière les outils nécessaires à l'élaboration de leur projet et de leur recherche en particulier dans le domaine de la vidéo. Il réalise un projet vidéo qui prend en compte le mode de diffusion dans l'espace et en particulier le dispositif.

Contenu
L'atelier questionne le dispositif de l'image en mouvement et du sonore dans l'espace d'exposition :
Acquisition d'une somme de savoirs issue d'une recherche dans le champ de la création contemporaine lié à la question de la vidéo, du son et des médias.
L'étudiant doit aborder ces problématiques sous la forme d'une recherche théorique et référencée ainsi que de façon pratique en réalisant un projet individuel.
Acquisition d'une méthode de documentation sur une oeuvre d'un artiste, liées à sa problématique que l'étudiant prend en référence.

Méthode d’enseignement
Ce cours est un travail d'atelier (atelier vidéo) avec des apports théoriques sous forme de projection de films et de conférence.
Autour de la thématique : synchronisation, des travaux d'artistes sont diffusés et commentés de manière collective. Chaque étudiant apporte des références visuelles, théoriques etc. - un champ de recherche critique autour de la thématique qui ouvre des pistes de travail par étudiant pour définir par étapes son projet personnel avec un suivi sous la forme d’entretiens individuels.
A mi-chemin une première étape de finalisation où chaque étudiant présente une maquette de son projet.
La deuxième partie est consacrée à la mise en forme définitive du projet jusqu'au dispositif final de présentation publique collective.
Des « accrochages » sont réalisés régulièrement afin d'expérimenter les dispositifs et de vérifier les projets.

Evaluation
L'évaluation est collective et se fait en deux temps : une première fois à mi semestre sur la phase de construction du projet et dans un deuxième temps lors de la présentation du dispositif.
Est évalué :
- La maîtrise des techniques de captation et de montage.
- L'intelligence à manipuler les matériels utilisés en fonction du projet.
- L'acquisition d'une méthode de travail en regard du projet.

Bibliographie
« L'oeuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique » Walter Benjamin
« The language of new media » Lev Manovich, MIT edition
« Le destin des images » Jacques Rancière
« le récit au cinéma » Alain Masson
« La comédie française ou l'amour joué » VHSFrederick Wiseman 1997
« Near Death » VHS Frederick Wiseman 1989
« Audio-vision (son et image au cinéma) » Michel Chion 1991
« Le mouvement des images » Centre Pompidou 2007
« Mon Oncle » Jacques Tati 1958

Activité(s) complémentaire(s)
Consulter les vidéos disponible dans le fonds de la médiathèque de l'école

DEFINITIONS
Dubbing = Doubler
Doublage = Utiliser la voix d'un personnage dans une autre langue
Synchroniser = Synchroniser le son et l'image
Bruitage = Rajouter des son sur des images
Voix off = voix ajouter au montage
Karaoke = une personne lit sur un prompteur les paroles d'une chanson qu'il chante sur la musique

Le sous-titrage est une technique liée aux contenus audiovisuels, notamment cinématographiques, consistant en l'affichage de texte au bas de l'image, lors de la diffusion d'un programme, comme un film. Cette technique initiée par le cinéma a ensuite été transposée à la télévision, où elle peut concerner tous types de programmes comme les séries télévisées, les documentaires, les journaux télévisés, etc. Elle s'applique désormais à tous les médias audiovisuels : DVD-Video, Internet, etc.

VIDEOS
"Dubbing" Pierre Huyghes 1996, 120 minutes
newmedia
"D.I.A.L. History" Johan Grimonprez 1997 68 minutes
« Mon Oncle » Jacques Tati 1958
"Hystéria" 2002 Sam Taylor Wood
you tube
Le clip Michel Gondry


Anri Sala
Now I See (2004)
http://www.ubu.com/film/sala_see.html

"Now, I see" montre un groupe de musiciens jouant sur scène. Un petit chien fait de ballons en plastique semble flotter ou dériver sur le devant de la scène en fonction des sons amplifiés par les enceintes. Soudain, des sonorités sourdes se substituent à la musique rock pendant que les chanteurs s’agitent plus que jamais

Mark Leckey
Fiorucci Made Me Hardcore (1999)
Repoussant les conventions du film documentaire, de la vidéo expérimentale et de la fiction cinématographique, Mark Leckey s'inspire du riche contexte urbain qui l'entoure : la "youth culture" (culture de la jeunesse), l'histoire de la musique alternative, la "street fashion" (mode de la rue) et leurs liens avec les mouvements socio-politiques de ces vingt-cinq dernières années. Ces vidéos, souvent mélancoliques, s'inspirent de la réalité sociale, émotionnelle et spirituelle de la vie contemporaine anglaise.
http://www.ubu.com/film/leckey_hardcore.html

Yann Beauvais
d'un couvre-feu
2006, color, sound, 9'40

http://www.ubu.com/film/beauvais_duncouvrefeu.html

Pipilotti Rist
Entslastlungen AKA Pipilolottis Fehler (1988)
http://www.ubu.com/film/rist_ents.html

Mickael Snow
http://www.ubu.com/film/snow_so.html

Beat Streuli
Installation vidéo
http://www.ubu.com/film/streuli_brussels.html
Les portraits de la vie dans les rues de Bruxelles de
Beat Streuli, montre des gens de cultures et de religions diverses, qui sont inévitablement politiques. Cependant, leur signification politique réside moins dans un quelconque message ou programme spécifique que dans le fait de donner une visibilité à la rue, en créant une ‘psychogéographie’ (pour utiliser un vieux terme situationniste) du paysage bruxellois.
Depuis plus de 15 ans, Beat Streuli, d’origine suisse, braque son objectif sur l’habitant de la cité moderne : passant au hasard, des visages dans la foule, des détails de coiffure ou d’habillement, au look fragile, grégaire ou de star. Ses vidéos et photographies examinent les citadins de différents centres urbains, de New York, Cracovie, Tokyo ou Tel-Aviv, extrayant des visages et des attitudes du flot de la rue. Bien que les sujets soient capturés à leur insu, dans le brouillard de leurs activités quotidiennes, ce serait une erreur de considérer les portraits métropolitains de Beat Streuli comme simplement naturels, naïfs ou purement spontanés. Ses images ont au contraire un air tout à fait reconnaissable et portent la marque d’une sélection artistique. Son travail joue avec toute une série de
contradictions entre le naturel et le stylisé, le documentaire et la fiction, la publicité et l’intimité, la dignité humaine et l’aliénation de masse, les pauses glamour et la cruauté de la lumière

Eija-Liisa Ahtila
Gray (1993)
http://www.ubu.com/film/ahtila_gray.html

Les films et les installations cinématographiques d'Eija-Liisa Ahtila explorent la question de la narration et sont autant de récits sur des expériences humaines extraordinaires. Les films d’Ahtila se retournent sans cesse sur les mêmes questions : la séparation, la sexualité, l’adolescence, les liens familiaux, la désintégration mentale et la mort.
Le thème de GRAY est le changement qu'une catastrophe opère sur la réalité et la frontière floue séparant l'autre de l'ego. Le film traite d'une situation dont l'autre ne peut être exclu (...). Trois femmes parlent d'un désastre nucléaire qui survient au-delà des limites de l'Etat et décrivent les événements qui en découlent. Le discours est allusif ; il contient à la fois des faits matériels sur les accidents nucléaires et des pensées personnelles. Les femmes descendent par un monte-charge dans un lieu sombre situé sous l'eau. Le changement, qu'il soit provoqué par les retombées radioactives d'un accident nucléaire ou par l'invasion d'une langue et de coutumes étrangères, est définitif - il devient impossible de revenir à son ancien foyer

Installations vidéo:
Video Quartet 2002 Christian Marclay
http://mediatheque.cite-musique.fr/masc/?INSTANCE=CITEMUSIQUE&URL=/mediacomposite/cmde/CMDE000001900/03.htm
A visionner sur you tube
  1. http://www.youtube.com/watch?v=9VmXoeZir7A

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